En tout cas, on voit bien qu’un seul spécimen peut faire peser une pression très importante.
C’est à la suite de tels exemples que s’est imposée l’idée qu’il existait des zones protégeables et d’autres qui ne l’étaient pas.
La tension était telle qu’il fallait aussi s’interroger sur le statut de l’espèce et simplifier un certain nombre de procédures, y compris en matière de tirs – il est parfois compliqué de le faire sur la parcelle où s’est déroulée l’attaque. Ces simplifications font partie des ajustements que nous devrons opérer aux niveaux européen et national.
Avant de vous répondre plus précisément, je veux vous remercier, parce que je crois que nous avons avancé : nous sommes sortis de la phase déclamatoire pour entrer, sans démagogie et de manière raisonnée, dans l’action. Nous devions acter le fait que la situation avait changé, tant en termes de présence lupine que de pression sur les éleveurs ; le nouveau plan Loup ne devait pas s’inscrire, je l’ai dit, dans la logique de ses prédécesseurs. Nous ne pouvions pas rester dans une forme de statu quo.
Pour conclure et répondre à votre question, je veux saluer le travail que nous avons réalisé avec le ministère de la transition écologique, en particulier avec Christophe Béchu : nous n’avons pas toujours les mêmes positions de départ, mais nous avons essayé de trouver des convergences pour concilier les enjeux en matière de biodiversité – en la matière, il n’y a pas que la question du loup qui se pose – et les enjeux en matière de préservation d’activités qui sont précieuses à la fois pour cette même biodiversité et pour notre souveraineté.
Le plan Loup est le produit d’un accord entre nos ministères : nos positions sur ces sujets sont alignées.