Lorsqu’en France on produit des éoliennes, de l’hydrogène, ou de l’acier décarboné, comme nous venons de le décider pour le site d’ArcelorMittal en investissant près de 2 milliards d’euros, il est évident que cela coûte plus cher, même si c’est plus vertueux. C’est meilleur pour le climat, mais moins bon pour les finances !
Pour résoudre cette équation, il faut que le marché européen se protège : j’emploie ce mot à dessein, car les États-Unis et la Chine n’hésitent pas à le faire.
Le marché européen doit tout d’abord se protéger grâce au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui sera mis en place dans quelques années pour compenser les écarts de tarifs entre une production vertueuse d’un point de vue environnemental et une production moins coûteuse, mais moins vertueuse.
Il doit ensuite se protéger grâce au Net-Zero Industry Act, …