Je vous le confirme, monsieur le sénateur, cher Guillaume Chevrollier, ces contrats s’étendront à l’ensemble des entreprises.
Les entreprises électro-intensives bénéficieront de contrats de très long terme, d’une durée d’environ quinze ans – le premier d’entre eux, celui entre ArcelorMittal et EDF, vient d’être signé.
Ce type de contrat est réservé à de très grosses entreprises pour la simple raison qu’il nécessite de mettre en place une contrepartie, dite « avance en tête », c’est-à-dire une avance de trésorerie que la très grande entreprise fait à EDF pour lui permettre de garantir la soutenabilité de sa production sur quinze ans.
Le dispositif est particulièrement vertueux : l’entreprise concernée est engagée et participe à la rentabilité d’EDF qui, en retour, lui garantit le tarif de l’électricité le plus compétitif de l’Union européenne. Je le répète, c’est ce qui explique la décision prise par ArcelorMittal, lundi dernier, d’investir 1, 8 milliard d’euros dans un site français.
Pour les autres entreprises industrielles, le contrat sera moins long, d’une durée de l’ordre de trois à cinq ans. On leur permettra ainsi d’échapper à des difficultés de trésorerie, tout en conservant le même objectif, celui de parvenir à un prix moyen de l’électricité d’environ 70 euros par mégawattheure, soit l’un des tarifs les plus compétitifs en Europe.