Monsieur le sénateur Duplomb, ce n’est pas la première fois que nous discutons de sujets agricoles, tant vous êtes engagé sur ces sujets au sein de votre groupe, comme plusieurs de vos collègues qui siègent dans cet hémicycle.
Vous le dites avec vos mots ; ce ne sont pas les miens, mais il y a bien un ras-le-bol qui s’exprime, et il faut l’entendre.
Vous l’aviez très bien dit dans votre rapport, rédigé avec d’autres sénateurs, ce ras-le-bol résulte de la sédimentation de dizaines d’années de réglementations superposées. Chacun doit en prendre sa part, et je n’ai pas de difficulté à reconnaître la mienne.
Pour autant, je ne suis pas d’accord, monsieur Duplomb, avec la façon dont vous jetez à la vindicte populaire, ou agricole, les administrations de l’État, de niveau national comme territorial.