Je suis très claire : la République ne tolère aucun séparatisme, encore moins s'agissant de l'école, encore moins s'agissant de ses enfants.
Les règles qui s'appliquent aux établissements privés sont celles de la République, et je serai intransigeante sur le respect de la laïcité comme sur celui de la liberté de l'enseignement. §
Nous contrôlons sur le plan pédagogique les enseignements de ces établissements et nous travaillons aussi pour que toutes les écoles soient engagées au service de l'égalité des chances, ce qui, oui, implique de progresser en matière de mixité sociale et scolaire.
Plusieurs expérimentations ont été engagées en ce sens. À titre d'exemple, toute nouvelle ouverture de dispositifs dits d'excellence, comme les sections internationales, est désormais soumise à ce critère de mixité sociale.
Pour les dispositifs de soutien comme « Devoirs faits », nous posons cette obligation et nous privilégions l'école publique, que nous dotons des moyens adéquats.
Un protocole a par ailleurs été signé avec le secrétariat général de l'enseignement catholique, lequel prévoit des mesures très concrètes en faveur de la mixité. L'ensemble de ces établissements seront associés à cette démarche.
Ne faisons pas de procès d'intention. §