Monsieur le Premier ministre, le 26 juillet prochain, nous aurons l'honneur d'ouvrir les jeux Olympiques à Paris sur la Seine. D'un claquement de doigts, on fermera donc le fleuve à toute navigation. Après tout, les touristes peuvent se passer de Bateaux-Mouches !
Mais ce que la mairie de Paris, la préfecture, les ministères concernés et le comité d'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques n'ont absolument pas anticipé, c'est que 60 % des flux permettent d'acheminer 600 000 tonnes de céréales, de biocarburant et d'autres marchandises vers le plus grand port céréalier d'Europe qu'est Rouen.
Une solution a bien été proposée par la haute administration : elle consiste à décaler les moissons et les récoltes ! Pour un peu, la technocratie nous proposerait de décaler l'été ! §
Quelles réponses concrètes le Gouvernement entend-il apporter à ces difficultés, qui pourraient porter le coup de grâce à nos agriculteurs dans cette période de crise majeure ?