Madame la sénatrice Blatrix Contat, la liaison Lyon-Turin est d'une importance majeure non seulement pour favoriser le report modal de la route vers le ferroviaire, mais aussi pour diminuer la pollution dans les vallées alpines et pour développer les liens entre nos pays.
La date du 30 janvier prochain est bien évidemment marquée dans mon agenda – elle l'était déjà avant le dernier remaniement ministériel –, puisque c'est celle à laquelle nous devrons notifier à la Commission européenne le bouclage de la partie française des financements prévus pour les études en vue de l'aménagement des accès alpins et du raccordement au contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise.
Laissez-moi vous donner quelques chiffres : 220 millions d'euros, tel est le coût global de ces études extrêmement ambitieuses que nous devons mener pour réaliser l'ensemble des raccordements. L'Union européenne les financera à 50 %, soit à hauteur de 90 millions d'euros puisqu'il faut tenir compte de la part non éligible de 38 millions d'euros. Pour faire simple, il faut donc encore trouver 130 millions d'euros.
Très rapidement, l'État s'est engagé à financer 50 % de la somme non subventionnée par l'Europe, soit un montant de 65 millions d'euros. Sur les 65 millions d'euros restant, les collectivités territoriales apporteront 25 millions d'euros.