On évalue à plus de 55 milliards d’euros le coût total de la réalisation des six nouveaux EPR. La montée en charge se fera progressivement, puisque l’on estime que, d’ici à 2027, les investissements nécessaires ne dépasseront pas 1 ou 2 milliards d’euros.
Bien évidemment, l’État apportera son soutien, mais le meilleur moyen de financer ces EPR reste de garantir la rentabilité d’EDF. D’où la position que j’ai adoptée pendant toute la durée des négociations entre EDF et l’État sur la réforme des tarifs : il fallait non seulement garantir la compétitivité des tarifs pour l’industrie, mais également veiller à la rentabilité d’EDF, car l’entreprise doit réduire sa dette, qui s’élève à 65 milliards d’euros, et renouer avec la rentabilité, ce qui lui permettra de dégager des moyens financiers pour investir aussi dans le nouveau programme nucléaire.