Mais chacun doit assumer sa part, et il est vrai que nous devons travailler sur ce sujet.
Qui s’est opposé au Mercosur et au traité de libre-échange entre l’Australie et l’Union européenne ? C’est la France ! Or je rappelle, car je ne voudrais pas qu’on laisse accroire que l’agriculture n’a pas besoin de débouchés, que 50 % de nos céréales sont exportées, que les recettes tirées de l’exportation de nos fromages s’élèvent à 3 milliards d’euros et que nous avons besoin d’exporter nos vins et spiritueux.
Nous avons donc besoin de ce commerce, madame la sénatrice, mais nous avons besoin qu’il soit encadré par des règles mieux coordonnées à l’échelon européen.
Autrement dit, il nous faut plutôt plus d’Europe que moins d’Europe et nous devons nous garder de la tentation du repli, voire de l’autarcie que certains proposent. Il convient surtout de se garder de dénoncer des mesures que l’on soutient par ailleurs.