Nous souhaitons, par cet amendement, contribuer au retour des anciens actionnaires salariés d’EDF au sein du capital de l’entreprise, en leur proposant un prix de souscription a minima équivalent à celui de l’indemnité qu’ils ont perçue lors de leur – disons-le – expropriation, opérée en juin 2023.
Nous estimons que la loi peut, sans aucune difficulté, fixer un tel niveau de prix.
Nul problème de valorisation d’EDF ne se pose : même quand une entreprise n’est pas cotée, il existe, pour celles et ceux qui s’y connaissent un peu en matière de gestion, de comptabilité ou de fiscalité, un certain nombre de méthodes qui ont fait leurs preuves.
Nulle atteinte, si j’ose dire, à l’intérêt patrimonial de l’État ne se pose non plus. Au contraire, c’est une opération d’équité que nous vous demandons d’agréer !