Ce texte a pour objet d’offrir à la France un service public de l’énergie auquel elle n’aurait jamais dû renoncer. Les deux amendements n° 1 rectifié ter et 2 rectifié ter du groupe socialiste visent à permettre aux salariés d’EDF d’en devenir actionnaires à un prix d’achat du même montant que l’indemnité qu’ils ont perçue au moment de leur expropriation.
La nationalisation ne doit pas se réduire à une étatisation technocratique. L’actionnariat salarié garantit aux travailleurs de bénéficier du fruit de leur travail et d’être associés aux décisions. Tout ce qui tend à démocratiser nos entreprises doit être renforcé et prolongé : c’est la raison pour laquelle nous avons déposé ces amendements.