La commission a émis un avis défavorable sur cet amendement, dont je pourrais me contenter de remarquer qu’il n’est pas très cohérent avec celui sur lequel nous venons de passer un moment.
Avec l’amendement n° 3, il s’agissait d’alléger les contraintes pesant sur les communes ; désormais, on propose de mettre tout le monde au carré en imposant aux communes qu’elles réalisent toutes ce décompte la même nuit. Ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder, même en se limitant, comme le souhaite le Gouvernement, aux communes de plus de 100 000 habitants.
Un encadrement de ce recensement sera de toute façon assuré par la Dihal et un travail sera effectué en amont : les communes ne décideront pas seules de la façon dont elles procéderont au décompte ; elles seront soutenues, encadrées et incitées à toutes le réaliser lors d’une même séquence.
Il ne faut pas non plus fantasmer sur l’itinérance des personnes sans abri, qui les ferait passer d’une ville à l’autre en l’espace de quarante-huit heures juste pour embêter le Gouvernement avec de mauvais chiffres !