Intervention de Bruno Le Maire

Réunion du 30 janvier 2024 à 15h00
Politique générale — Lecture d'une déclaration du gouvernement

Bruno Le Maire :

« Enfin, il faut libérer les médecins pour qu’ils se concentrent sur le soin. Pour cela, nous poursuivrons les chantiers que nous avons engagés pour renforcer l’attractivité de tous les métiers du soin.

« Nous accélérerons le passage de 6 000 à 10 000 assistants médicaux, ce qui permettra aux médecins de se consacrer davantage aux patients et moins aux formalités administratives. Cela représentera 2, 5 millions de consultations libérées tous les ans au profit des patients.

« Nous poursuivrons notre action en faveur de l’hôpital. Les bienfaits du Ségur de la santé ne se sont pas encore fait sentir partout. Ces lourdeurs et ces lenteurs sont insupportables. Je veux que cela change rapidement !

« Dernier point, aujourd’hui, encore trop de rendez-vous médicaux ne sont pas honorés. Pour les médecins, il est insupportable que, chaque jour, des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous. Pour les Français, il est insupportable de savoir que des millions d’heures sont perdues, alors qu’ils attendent parfois plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous.

« Je défends un principe simple, qui se traduira par des mesures claires dès cette année : quand on a un rendez-vous chez le médecin et que l’on ne vient pas sans prévenir, on paie !

« Protéger nos concitoyens, c’est aussi les accompagner à tous les âges et à toutes les étapes de la vie.

« Nous continuerons à agir pour l’enfance, notamment l’enfance en danger.

« Nous continuerons à bâtir une société où chacun peut vieillir dignement et comme il l’entend, en facilitant le maintien à domicile de ceux qui le souhaitent et en améliorant le quotidien dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Le défi humain et financier est immense.

« Mesdames, messieurs les députés, parler de santé, c’est trop souvent oublier la santé mentale.

« Le mal-être, les dépressions, les pensées suicidaires ont beaucoup progressé chez nos jeunes. Je veux faire de la santé mentale de notre jeunesse une grande cause de notre action gouvernementale. C’est pourquoi je souhaite, là encore, prendre des mesures claires et immédiates.

« Tout d’abord, il convient de réformer le dispositif Mon soutien psy, qui, s’il partait d’une bonne intention, n’a pas – il faut être lucide – donné les résultats escomptés. »

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