« Enfin, conquérir de nouveaux droits, c’est être aux côtés de nos concitoyens jusqu’au bout de leur vie.
« La fin de vie est sans doute l’une des questions les plus intimes et les plus délicates qui soient, car elle revient à se pencher sur son histoire, à repenser aux souffrances endurées par certains, à s’interroger sur soi-même et sur ce que l’on voudrait face à l’irréversible et à l’irréparable.
« On ne peut légiférer sur la fin de vie qu’avec la plus grande prudence, la plus grande retenue et le plus grand respect. Désormais, nos compatriotes appellent à revoir notre droit : les familles et les malades le demandent. C’est un appel grave, auquel nous devons répondre. Nous y répondrons. »