Je profite de l'occasion qui m'est donnée de m'exprimer sur cet article pour évoquer la nécessité de renforcer la réponse publique pour adapter notre pays au changement climatique.
Face aux vagues de chaleur, certaines populations sont plus vulnérables que d'autres ; elles cumulent souvent une vulnérabilité physique et une fragilité liée à leur environnement, qui les empêchent de se protéger de la chaleur.
Il faut donc améliorer l'habitat, en particulier les logements mansardés, sous les toits, ceux dont les bâtis ne sont pas toujours isolés et où vivent des populations qui ignorent souvent l'existence des aides financières qu'ils pourraient demander.
Au travers de l'un de ses amendements, hélas déclaré irrecevable, le groupe écologiste proposait de renforcer l'accompagnement des personnes vulnérables face aux conséquences des vagues de chaleur propres à un environnement urbain et à certains logements, en s'appuyant sur le dispositif MaPrimeRénov'.
Il s'agissait de permettre aux personnes résidant dans un ESSMS et aux personnes vulnérables figurant dans le registre créé à la suite de la canicule de 2003 – le registre canicule – de bénéficier prioritairement de l'accompagnement prévu dans le cadre dudit dispositif.
Cet amendement résultait par ailleurs d'une recommandation de la mission d'information et d'évaluation lancée par le Conseil de Paris, qui a abouti à la publication du rapport Paris à 50°C. En effet, quel meilleur habitat inclusif qu'un habitat dans lequel on peut vivre en été ?
Je vous invite donc, madame la ministre, à vous emparer de la proposition de notre groupe.