Ces amendements ont pour objet de désigner un référent prévention dans chaque établissement social et médico-social.
Comme vient de l'indiquer M. le rapporteur, pour la commission des affaires sociales du Sénat, qui a supprimé cet article, la prévention est multidimensionnelle : elle concerne à la fois la vision, l'audition, la nutrition, la cognition et la santé mentale ; par conséquent, elle est l'affaire de tous, spécialement dans les établissements et les services qui accompagnent des personnes vulnérables et dépendantes.
L'animation et la coordination des actions de prévention sont cruciales : il s'agit donc d'un sujet qui ne relève pas d'un référent, comme il en existe déjà beaucoup, par exemple en matière de nutrition, de soins palliatifs ou d'activités physiques et sportives.
La création d'un nouveau référent en matière de prévention n'aurait pas de sens, surtout si les référents ont tous le même rang.
Telles sont les raisons pour lesquelles le Gouvernement est défavorable aux amendements n° 288 rectifié et 225 rectifié bis.