Monsieur le ministre, nous avons appris il y a quelques mois, brusquement et à la surprise générale, la suppression, en 2026, par la compagnie Air France, de la desserte depuis Orly des grands aéroports comme ceux de Marseille, de Toulouse et de Nice, dont la situation me préoccupe particulièrement, comme vous le savez.
Nous avons été étonnés d’apprendre ce coup d’arrêt, qui va affecter autant les salariés de la compagnie que les territoires attractifs des Alpes-Maritimes, alors que les usagers bénéficient, jusqu’à présent, de plus de douze vols par jour.
Cette décision est une faute, car elle ne se justifie en rien, cette ligne étant sans doute la plus rentable de France et le département des Alpes-Maritimes n’étant pas doté d’une ligne ferrée à grande vitesse – j’y reviendrai.
Cette décision est brutale, car elle n’a fait l’objet d’aucune concertation ni d’aucune information, alors même que l’offre est aujourd’hui réduite et après que les contribuables, dont les Azuréens, ont servi d’assurance vie face aux crises covid.
Enfin, cette décision est lourde de conséquences.
Vous le savez, monsieur le ministre, je défends le ferroviaire, mais je pense qu’il faut le bon mode de transport au bon endroit.
Aussi, qu’entendez-vous faire pour que la compagnie nationale Air France revienne sur sa décision ou renonce à toute dégradation de l’offre ?