L'émigration a touché de façon massive la Moldavie - un quart de la population en moins, je crois. Le nouveau souffle européen et les perspectives d'adhésion offertes à la Moldavie se sont-ils traduits par le retour des forces vives du pays ? Comment est-ce vécu ?
Par ailleurs, on n'a pas parlé de la Transnistrie. Comment abordez-vous ce sujet ? On peut parler de réforme, et préparer la Moldavie, mais la situation de la Transnistrie est l'obstacle majeur, en tant que tel, à l'adhésion effective. On pense à Chypre mais, au-delà, dans les Balkans, toutes les questions de souveraineté contestées irritent et dévoient assez facilement les processus d'adhésion. Quelle est votre stratégie pour coupler ces deux problématiques, celle de l'adhésion et celle de la résolution de ce conflit ?
Enfin, votre trio avec l'Ukraine et la Géorgie s'est efforcé, avec un certain succès, de se dissocier du partenariat oriental pour mettre les perspectives d'adhésion sur la table. Ce format de solidarité continue-t-il d'exister ?
La Moldavie reste assez proche de l'Ukraine dans la façon de présenter son processus. Pensez-vous à vous disjoindre de l'Ukraine à un moment, ou chercherez-vous des alliés pour peser sur les débats au sein de l'Union européenne et dans les capitales ?