Monsieur l'Ambassadeur, les médias ont essentiellement retenu la recommandation de la Commission européenne au sujet de l'élargissement concernant la Géorgie, mais il s'agit d'une recommandation conditionnelle. Par ailleurs, il m'a semblé, en écoutant la présidente de la Commission expliquer aux journalistes cette décision, qui était en partie considérée comme une relative surprise, qu'elle a très largement souligné le fait que cette recommandation était une façon de reconnaître l'engagement européen du peuple géorgien, sans que ce soit une caution donnée à son gouvernement.
Je rejoins la question qui a déjà été posée en appuyant sur ce point qui me semble constituer une spécificité de la Géorgie par rapport aux deux autres pays qui font l'objet de la table ronde d'aujourd'hui.
Je voulais aussi poser la même question que Thierry Chopin en vous demandant quelles pourraient être les premières pierres d'une adhésion graduelle de la Géorgie à l'Union européenne. Quels sont les gestes symboliques forts que le gouvernement est prêt à faire pour donner un certain nombre de gages de sa volonté de réduire l'écart perçu par beaucoup d'observateurs entre l'opinion publique et le gouvernement ?