Monsieur l'Ambassadeur, je connais bien la situation de votre pays, étant rapporteur pour la commission de suivi de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur la Géorgie.
Les conflits gelés ont eu une certaine incidence sur la question de votre candidature, les autres freins étant l'extrême polarisation politique de la Géorgie et la situation de votre ancien président.
J'ai noté avec beaucoup de satisfaction la présentation de l'objectif de vos réformes, qui ne visent pas que la candidature à l'adhésion mais aussi le développement démocratique et de l'État de droit de la Géorgie. Parmi les douze priorités qui vous ont été fixées, l'une concerne la réforme globale de la justice, que nous avions proposée, avec la commission de Venise. Plusieurs réformes ont été amorcées. L'addition de plusieurs réformes ne correspond toutefois pas forcément à une réforme globale. Où en est la réflexion à ce sujet ?