Je mentionne que la limitation à une minute de la durée de chacune de nos interventions peut nous faire éprouver un sentiment de frustration mais cela est rendu nécessaire car, chacun voulant s'exprimer et compte tenu des parlements bicaméraux, il y a environ 40 interventions au nom des États membre par thème. En une minute, il nous faut donc vraiment cibler des points précis.
En revanche, les échanges bilatéraux avec nos homologues sont très intéressants. Par exemple, nous avons discuté avec les Italiens des possibilités de compréhension mutuelle et de travail malgré la situation politique en Italie. J'ai également croisé notre homologue anglais, puisque les Britanniques ont maintenu une présence à la COSAC. Le dialogue avec les plus petits pays qui font confiance à la France et estiment que notre voix est importante se révèle également très enrichissant. La Lituanie nous a ainsi sollicités pour signer la proposition de déclaration en raison de ses problèmes frontaliers complexes avec la Biélorussie et la Russie. Je cite enfin notre échange avec les Finlandais, et en particulier avec notre jeune homologue finlandais : il est toujours fascinant d'être sensibilisé au mode de vie et de pensée de ceux qui s'impliquent dans la politique européenne depuis un autre État membre.
Pour prolonger les propos de Claude Kern, je vous informe que les Chypriotes nous ont adressé depuis une invitation écrite et nous pourrions programmer un déplacement dans ce pays au premier semestre 2024 : il est d'autant plus important d'aller à Chypre que le nord du pays constitue une nouvelle plateforme d'immigration.