Intervention de Amel Gacquerre

Commission des affaires européennes — Réunion du 21 décembre 2023 à 9h05
Institutions européennes — Conseil européen des 14 et 15 décembre 2023 - Audition de Mme Laurence Boone secrétaire d'état auprès de la ministre de l'europe et des affaires étrangères chargée de l'europe

Photo de Amel GacquerreAmel Gacquerre :

Tout d'abord, je salue la décision de l'Union européenne relative à l'ouverture des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui était attendue de tous et qui rappelle notre soutien sans ambiguïté à l'Ukraine.

Toutefois, je souhaite évoquer les conséquences que l'adhésion de l'Ukraine pourrait emporter, notamment sur notre souveraineté agricole et alimentaire et, précisément sur l'agriculture française et européenne. L'Ukraine deviendrait le plus gros producteur agricole de l'Union ; cela renforcerait nos capacités exportatrices en la matière, ce qui serait une bonne chose. En revanche, les effets sur les aides de la politique agricole commune (PAC) en faveur de nos agriculteurs et sur les politiques agricoles des États membres seraient loin d'être négligeables. La PAC devra donc être repensée pour pallier les distorsions de concurrence entre États membres. Quel est l'état de vos réflexions sur ce sujet ?

Ensuite, je rebondis sur vos propos sur les investissements importants qui nous attendent en matière de transition écologique. Le président Rapin et moi-même sommes sénateurs du Pas-de-Calais. Qu'en est-il du soutien de l'Union européenne aux territoires - en France, dans les Hauts-de-France et le Pas-de-Calais, comme au sein de l'Union européenne - qui font face aux conséquences des catastrophes climatiques qu'ils ont subies ?

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