Les contrats locaux de santé sont au service d’un projet local et territorial, conçu avec les élus, l’État et les professionnels du territoire. Ils sont en général conclus à l’échelon d’une intercommunalité, c’est-à-dire dans une démarche de proximité.
Ajouter un volet grand âge ne représenterait pas un travail supplémentaire, mais encouragerait une déclinaison de proximité, à l’image du projet « Je réponds aux aidants » que nous avons proposé tout à l’heure.
Par exemple, dans le département de la Haute-Garonne, nous avons développé des maisons de proximité, qui, grâce à des ambassadeurs du conseil départemental, permettent de répondre à toutes les questions et d’aider à constituer des dossiers de handicap ou d’autonomie. Ce dispositif, qui témoigne d’une présence locale très importante, rencontre un grand succès.
L’enjeu du grand âge doit être intégré à toutes nos politiques publiques, par exemple la mobilité. Cela constitue un défi majeur. Le faire dans les contrats locaux de santé serait un plus ; ce n’est pas imposer un travail supplémentaire à ceux qui les élaborent.
Cela permettra de mieux anticiper les évolutions à venir.