Intervention de Adrien Gouteyron

Réunion du 22 février 2010 à 14h30
Action extérieure de l'état — Discussion d'un projet de loi en procédure accélérée

Photo de Adrien GouteyronAdrien Gouteyron :

… mérite d’être précisée, voire singulièrement affinée.

Chaque fois que je vais à l’étranger, je rends toujours visite aux responsables de ces instituts et j’essaie de faire des comparaisons. Je ne souhaite pas que le nouvel institut ait le même degré d’autonomie que ces établissements, car ce n’est pas conforme à notre tradition. Il me semble que notre raison en souffrirait et que notre rayonnement culturel en pâtirait.

Toutefois, il est nécessaire d’aller plus loin que ce texte ne le fait. En effet, il va falloir trouver le moyen d’intégrer le réseau. Je me réjouis de ce qu’une clause de « revoyure » – un terme que je n’aime pas beaucoup, car il ne me paraît pas relever du très bon français, mais que j’emploie parce qu’il est commode ! – soit prévue par les commissions. J’aurais préféré que l’on dise que l’on procède par étapes. Mais, même si l’objectif est le même, telle n’est pas, me semble-t-il, l’intention de MM. les rapporteurs.

Monsieur le ministre, personne ici n’ignore les pesanteurs internes, que vous avez d’ailleurs évoquées très franchement, pas plus que les influences externes qui ont pu, sinon freiner votre enthousiasme, du moins brider votre volonté… Mais il va falloir avancer, et vous allez devoir faire preuve de détermination. Les commissions compétentes, j’en suis sûr, seront vigilantes et, moi-même, à ma mesure et à ma place, je m’efforcerai de l’être aussi.

Je me réjouis des expérimentations locales prévues par les deux rapporteurs, car c’est une très bonne chose.

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