Intervention de Jean-Louis Borloo

Réunion du 15 septembre 2009 à 14h30
Engagement national pour l'environnement — Suite de la discussion d'un projet de loi déclaré d'urgence

Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat :

Nous sommes tous attachés à cette mutation, même si elle implique des changements difficiles à suivre pour nous.

Je suis frappé par la densité de ce texte. Un travail stupéfiant a été réalisé, encore récemment par la commission, et nous disposons maintenant d’outils raisonnables.

J’ajouterai une remarque concernant l’outre-mer, monsieur Jean-Etienne Antoinette. Ce sujet a été étudié et défendu de manière approfondie dans le Grenelle I. J’en fais un point crucial et décisif. En témoignent le programme GERRI, à la Réunion, la protection de la montagne de Kaw, en Guyane, ou l’installation de l’université franco-brésilienne de la biodiversité, dont je parlais encore récemment avec le président Lula lui-même.

Le Grenelle de la mer, qui n’a pas encore trouvé toute la place qui lui revient dans ce texte, et pour cause, prévoit « l’Archipel France » et l’installation massive de moyens tant institutionnels que budgétaires dans l’outre-mer.

Sur ce sujet vital pour la biodiversité et les énergies renouvelables, sur la nouvelle gestion des territoires et des déchets, sur les fonds coralliens et la ressource halieutique, nous devons démontrer les capacités de notre pays à évoluer. Sachez que nous vous accompagnerons pour soutenir le développement. Il nous faut simplement trouver les bons textes pour bâtir ensemble ce programme.

Mesdames, messieurs les sénateurs, nous avons souhaité que l’examen de ce texte débute au Sénat, et nous ne regrettons pas de l’avoir fait !

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