Mme la secrétaire d'État vient de donner un avis favorable à l'intégration des psychiatres libéraux dans le dispositif d’urgence.
Je voudrais souligner qu’il est, de manière générale, de plus en plus difficile de pouvoir consulter en urgence un médecin, sans même parler d’un psychiatre, a fortiori la nuit : ces difficultés indescriptibles plongent parfois les malades et leurs familles dans une grande inquiétude.
L’urgence devient de plus en plus inaccessible : il suffit de se rendre dans n’importe quel service d’urgence d’un hôpital pour constater qu’il faut attendre plusieurs heures avant de voir un médecin ; et c’est encore pire pour les consultations spécialisées comme la psychiatrie !
Mes chers collègues, cela nous concerne tous un jour ou l’autre : on m’a rapporté des cas précis de malades ayant été confrontés à cette interminable attente et j’ai pu m’en rendre compte par moi-même.
Cette situation nous renvoie au problème de fond de la démographie médicale, ainsi qu’à la dégradation et au démantèlement des établissements de santé.