Je souhaite apporter mon soutien à l’argumentation de M. Assouline. Comme il l’a souligné fort justement, cet amendement vise également à exprimer notre préoccupation concernant le risque de délocalisation des emplois dans les centres d’appels.
À plusieurs reprises, au cours de la discussion de ce projet de loi, nous avons adopté des mesures tendant à donner le temps aux entreprises de s’adapter. Peut-être pourrait-on, s’agissant de ce dispositif particulier, laisser à la société Canal Plus un délai pour repenser l’organisation de ses centres d’appels ? Une année de transition entre la promulgation de la loi et l’application de cette mesure ne serait pas de trop ! Il ne s’agirait d’ailleurs que d’une dérogation temporaire.
Nous tenons surtout à souligner que se pose, derrière cette question d’organisation, un véritable problème de protection de l’emploi.