... et qui porte la responsabilité historique du miroir aux alouettes des 35 heures.
Mon expérience de l'entreprise me le confirme : un recrutement, c'est à la fois un risque et un investissement.
La peur de « l'effectif » est une maladie largement répandue en France.
Le CPE n'est pas infondé à lever les freins psychologiques à l'embauche des jeunes. Il n'entraîne a priori aucune conséquence sur l'intérêt qu'a une entreprise, dès lors que son activité le lui permet, à garder un employé qu'elle a formé à son métier durant deux ans.
Je refuse le procès d'intention fait aux employeurs, selon lequel ils n'aspireraient qu'à licencier le salarié embauché en CPE au bout de deux ans.