Dans le même temps, 450 000 emplois restent non pourvus.
Cette inadéquation, invraisemblable pour un pays comme le nôtre, a pour effet de pénaliser le développement de nos entreprises, mais surtout la croissance économique de la France.
Face à ce constat déprimant, les gouvernements successifs ont tenté, pendant vingt ans, d'apporter des réponses, hélas, peu convaincantes.
Tel fut le cas des emplois-jeunes, opération coûteuse lancée en 1997. Ils ne concernaient que le secteur public et associatif, et excluaient délibérément les entreprises de leur bénéfice, comme si elles étaient des quantités négligeables dans une politique dynamique de l'emploi.
Aucun dispositif de formation n'y était associé, pas plus que l'indemnisation du chômage au terme de cinq ans.