L'amendement de Bernard Seillier tend à éviter que les dirigeants des centres d'hébergement d'urgence ne soient contraints de vérifier s'ils ont ou non affaire à des sans-papiers, car ils pourraient ensuite être conduits à faire connaître leur existence.
Compte tenu de ce qu'a dit M. le président de la commission et étant donné la confusion qui règne au sujet de l'article 21, le mieux serait, me semble-t-il, de supprimer ces mesures.
Pour pouvoir opposer le droit au logement, il faut être citoyen français. Un sans-papiers ne va évidemment pas saisir les tribunaux ; il se retrouverait alors dans un centre de rétention. Mais il a le droit d'être logé !