… le plan de relance est équilibré et adapté à la situation de la France. Mais l’opposition croit-elle vraiment à ce qu’elle dit ? Finalement, c’est là la vraie question !
Si le déficit prévu est aussi élevé, c’est précisément parce que, dans le même temps, nous soutenons l’investissement et nous laissons jouer à plein notre système de transferts sociaux, sans compenser les baisses de recettes.
Nous ne voulons pas de plan de relance « à l’ancienne », consistant à créer des dépenses pesant durablement sur les générations futures. Il faut, plus que jamais, maîtriser la dépense courante.
C’est ce que nous avons fait en 2008 : la dépense, corrigée des effets du pic d’inflation observé en cours d’année, est, dans l’ensemble, parfaitement tenue. Il en ira de même en 2009. En effet, si le plan de relance doit être mis en œuvre de façon résolue et rapide – ce sera le cas, c’est le rôle de Patrick Devedjian –, je serai non moins résolu, à côté de mon collègue, à faire en sorte que les dépenses courantes des ministères, hors plan de relance, restent maîtrisées.