Je précise que la plupart des économistes sérieux s’accordent à dire que, si nous disposions de la boîte à outils parfaite correspondant à la situation actuelle, il serait finalement assez simple de résoudre les difficultés auxquelles sont confrontées les économies de par le monde.
Par exemple, nous aurions pu réduire notre taux de TVA, comme l’ont fait nos voisins britanniques, qui ont abaissé le leur de deux points. Cette mesure aurait dû entraîner une augmentation mécanique de la consommation. Or tel n’a pas été le cas : la consommation britannique, nullement stimulée par cette réduction, a, au contraire, enregistré un déclin manifeste.
En outre, la réduction du taux de TVA s’applique uniformément à la fois aux productions nationales – dans le cas de la Grande-Bretagne, certains objecteront que ce n’est pas si grave puisque ce pays produit sur son sol peu de biens manufacturés – et aux produits importés.