Dès lors, et même si l’on nous abreuve continuellement de chiffres négatifs, nous ne devons pas oublier que le pire n’est pas toujours sûr, surtout lorsque l’on garde à l’esprit un certain nombre d’éléments positifs.
Premièrement, le prix du baril de pétrole est désormais inférieur à 50 dollars alors qu’il avait dépassé les 150 dollars, ce qui redonne directement du pouvoir d’achat aux Français. Deuxièmement, le cours de l’euro est passé de 1, 60 dollar à environ 1, 35 dollar, ce qui dope nos exportations. Troisièmement, l’inflation est en baisse très sensible. Après avoir atteint un pic à 3, 6 % l’été dernier, elle est descendue à 1 %, ce qui redonne là encore mécaniquement du pouvoir d’achat aux ménages.
Enfin, mes chers collègues, je vous livrerai une information « rose » : les créations d’entreprise ont été plus nombreuses en 2008 qu’en 2007 !
Cette crise, nous la surmonterons ensemble. Tous, acteurs publics et économiques, nous devrons jouer notre rôle. L’effort collectif que traduit le projet de relance du Gouvernement est important. Notre responsabilité envers nos concitoyens nous impose de faire en sorte que ces moyens exceptionnels soient, dès 2009, aussi efficaces que possible.
Messieurs les ministres, c’est donc sur une note résolument et volontairement optimiste que je conclurai, en appelant à une mobilisation générale en faveur de ce plan de relance.