Nous comprenons le souci des auteurs de ces amendements. Il s'agit en effet d'un sujet essentiel, et il importe que soit précisée la volonté du législateur.
Chacun ici le sait, le budget « énergie » pèse d'autant plus sur les familles que leurs revenus sont modestes. Le poids de la facture de chauffage peut représenter 20 % des revenus, et parfois davantage ; mais, à ce poids, s'ajoute celui de ce que l'on pourrait appeler l'« injustice territoriale ». S'il est en effet des régions où l'on se chauffe trois mois par an - l'Aude, par exemple, a un climat que l'on peut qualifier de modéré