Monsieur le sénateur, c’est précisément parce que nous avons une haute ambition pour l’école que nous avons choisi d’élever le niveau de formation initial de nos enseignants à celui du master, comme je l’ai indiqué à M. Tropeano.
Je rappelle que cette élévation du niveau de formation s’accompagnera d’un recrutement qui sera effectué sur la base, certes, de connaissances disciplinaires – il est important d’être un bon mathématicien pour enseigner les mathématiques ! –, mais aussi de pratiques pédagogiques en alternance. Dans le cadre de l’apprentissage relevant de la formation initiale, les pratiques seront plus nombreuses que précédemment, avec la possibilité de faire deux fois cent huit heures de stage, en observation pendant l’année M 1 et en mise en responsabilité pendant l’année M 2.
Les épreuves écrites d’admissibilité sanctionneront les compétences sur le plan disciplinaire, tandis que les épreuves d’admission auront pour objectif de valider le complément de la formation, cette formation pratique qui est effectivement importante, comme vous l’avez rappelé.
Une fois leur diplôme obtenu, les professeurs stagiaires bénéficieront d’un accompagnement dans chaque académie. Ils ne seront donc pas abandonnés face à leurs élèves, comme je l’ai entendu dire ici ou là.