Cette discussion met en lumière nos divergences de vues avec le Gouvernement et la majorité.
Personne ne nie les effets de la crise, mais les déficits sociaux abyssaux sont aussi pour partie entretenus, sinon voulus. L’effort demandé à nos concitoyens pour les combler progressivement ne pourra être accepté que s’il est justement réparti.
Or, comme l’a souligné tout à l’heure Mme David, la politique salariale menée dans notre pays touche à l’absurde. Si elle doit perdurer, il est indispensable qu’au moins les avantages extérieurs au salaire soient soumis aux mêmes taux de cotisations sociales que ce dernier. Il convient de raisonner non pas en pourcentage, mais en valeur absolue, en prenant en compte l’ensemble des revenus, pour évaluer la contribution réelle. Il ne s’agit pas d’appliquer une double peine ; c’est une simple question de justice sociale.