… qui lui est souvent de trois à cinq fois supérieur. Cela étant, ce n’est pas une raison pour ne rien faire ; notre rôle est d’assurer la maîtrise des comptes publics dans leur ensemble, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la sécurité sociale.
Quant à l’amendement n° 303 rectifié bis, il est en deçà de ce que nous proposons. Nous suggérons donc à son auteur de le retirer au profit de celui de la commission des affaires sociales, dont l’adoption permettra de régler une fois pour toutes le problème, du moins s’agissant des 68 milliards d’euros de déficit en question.
En tout état de cause, nous voterons une loi de financement de la sécurité sociale comportant un déficit prévisionnel de plus de 20 milliards d’euros, que nous devrons inévitablement amortir dans les prochaines années. J’espère que la maîtrise des dépenses nous permettra d’atténuer le plus rapidement possible ce déficit qui se reconstitue.