Sur ce point, comme Mme Gourault, je refuse la mécanique infernale du rabot : un certain nombre de personnes suggèrent de ne pas remplacer une partie des départs en retraite - un sur deux, un sur trois ? - mais, personnellement, je ne me situe pas dans cette optique, pour plusieurs raisons.
D'abord, je pense qu'il n'est pas très pédagogique de fixer une norme a priori. De plus, cela peut créer de l'anxiété. Je me mets à la place de celles et de ceux qui travaillent au service de l'État et qui peuvent se demander à quelle sauce ils vont être mangés : seront-ils remplacés, ne le seront-ils pas ? Sont-ils dans la catégorie des effectifs utiles, des effectifs inutiles ?