Les crédits que je sollicite, mesdames, messieurs les sénateurs, sont globalement adaptés à ces lignes directrices. Le budget que je vous soumets est un budget réaliste - « sérieux et réaliste » a même dit Mme Garriaud-Maylam, et je l'en remercie - pour conduire le changement et mettre en oeuvre ces priorités.
Nos dotations pour 2005 progressent en effet de 4, 3 % par rapport à l'année précédente. Ainsi, la part du budget des affaires étrangères dans le budget de l'Etat progresse de 1, 51 % à 1, 58% ; certains ont dit « seulement 1, 58 % », mais, objectivement, c'est tout de même une progression.
J'insisterai sur un point essentiel : pour que ce budget reste un bon budget, un budget sérieux et réaliste, un budget honnête, il faut naturellement que les crédits ouverts lui soient garantis.