C'est une vraie question.
J'ai quelque peu développé mon propos d'origine pour qu'on voie bien que cette question est très sérieuse, et même fondamentale. D'une certaine manière, c'est normal. Le surgissement de l'inédit, ce n'est jamais facile. Vilar disait cette phrase, que je cite souvent : « Le chemin du milieu est celui qui ne mène pas au festival d'Avignon. » Moi, je n'aime pas le milieu en art, ni un art à mi-côte. Il faut être très énergique là-dessus. On n'accède pas du jour au lendemain à l'anticipation. Cela demande de l'effort. Il y a un continent intérieur qui nous rencontre, et cela a été le cas y compris dans les siècles passés. Par ces propos, je veux montrer que c'est un travail très important.
Je participe chaque année aux Rencontres cinématographiques organisées par la société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs, l'ARP, qui ont souvent abordé cette question. Elles avaient lieu cette année à Dijon, après s'être déroulées à Beaune les années précédentes.