Nous voici donc parvenus au terme de ce débat long, fructueux et riche. Nous avons pu constater à plusieurs reprises, à l'occasion de l'examen de diverses dispositions de ce projet de loi et de nombreux amendements, que la convergence numérique avait donné naissance à une sorte de convergence politique.
Je me félicite, pour ma part, qu'un certain nombre des propositions de la commission des affaires économiques aient recueilli un large soutien dans cet hémicycle : l'objectif de la couverture à 100 % du territoire et de la population ; l'encadrement de ce bien commun, public, auquel donneront naissance les fréquences libérées par le basculement avers le numérique ; la télévision du futur, enfin, et notamment la télévision mobile portable, qui représentera une vraie rupture.
Nous avons fait oeuvre d'intérêt général. Désormais, les conditions sont réunies pour assurer un démarrage et un lancement très rapide de cette nouvelle expérience qu'est la télévision portable : les fréquences sont disponibles, les matériels vont l'être, et il existe un consensus extrêmement large chez l'ensemble des acteurs, notamment industriels, autour de ce projet.
En conclusion de ce débat, je souhaite vous remercier, monsieur le ministre, de l'écoute attentive que vous avez accordée aux avis de la commission des affaires économiques. Nous avons parfois eu des divergences, mais, après tout, c'est normal : vous représentez l'exécutif alors que nous sommes une partie du pouvoir législatif. Il reste que j'ai beaucoup apprécié votre façon d'appréhender ces désaccords, que nous avons pu résoudre ensemble.
Je remercie également M. le président de la commission des affaires culturelles et M. le rapporteur au fond, mon excellent collègue Louis de Broissia, de leur compréhension ainsi que de leur patience à l'égard de l'inexpérience et de l'enthousiasme parfois débordant de leur collègue rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques.