Pour ces professions, l'existence d'un ordre pouvait trouver sa justification dans la nécessité de pallier les carences liées à l'absence de structures collectives.
On est bien loin de ces cas avec les infirmiers : le monde infirmier ne souffre certainement pas d'une absence de structures ou d'encadrement puisque le métier s'exerce déjà dans des cadres institutionnels très réglementés, que ce soit dans le domaine public ou dans les établissements privés.
Je relèverai quelques points spécifiques.
L'ordre aurait compétence pour étudier les questions concernant l'exercice de la profession.
Mais les règles professionnelles existent déjà, qu'elles soient fixées par les statuts de la fonction publique ou par les conventions collectives !
J'ajoute que, avant les regroupements, 120 associations professionnelles ou syndicales représentaient les infirmiers.