Deux impératifs doivent, à mon sens, être pris en compte dans cette réforme.
Il s’agit, tout d’abord, de l’impératif de lisibilité et d’efficacité : nous devons déterminer qui fait quoi.
Il s’agit, ensuite, de l’impératif de proximité par rapport aux citoyens. Chacun admet que nos collectivités locales et leurs 500 000 bénévoles sont une richesse inestimable pour la France. De ce point de vue, la suppression d’un échelon de collectivités n’est pas forcément la meilleure réponse à l’attente de nos concitoyens.
La commune est l’échelon de base de notre organisation et de notre démocratie locales. Elle représente la collectivité la plus pertinente et la plus concrète pour nos concitoyens. D’ailleurs, un récent sondage a montré que le maire est l’élu le plus apprécié des Français, celui qui réussit le mieux à répondre à leurs préoccupations.