Exactement ! Mais cela se construit non pas seulement en fonction de considérations financières – j’ai d’ailleurs appris, en travaillant au sein du comité Balladur, que l’intercommunalité avait coûté fort cher ! –, mais à partir de projets communs et d’ambitions communes, ces mêmes ambitions dont je disais tout à l’heure qu’elles mobilisent nos compatriotes autour d’un projet.
Ainsi, l’excellence de la formation professionnelle peut faire l’objet d’un projet susceptible de mobiliser nos compatriotes, alors même qu’elle n’est prévue dans aucun texte de loi.
Sur l’outre-mer, je laisserai à ma collègue Mme Michaux-Chevry le soin d’exprimer ses convictions, car elle a plus d’autorité sur ce sujet que je n’en aurai jamais.
Sur le Grand Paris, je dis à mes collègues socialistes : soyez à la hauteur de vos grands prédécesseurs !
Je vais vous faire part d’une anecdote. Il se trouve que je porte le même nom que Jean Longuet, le chef de file du courant qui a fait en sorte, lors du Congrès de Tours, que la vieille SFIO reste dans la famille socialiste, démocrate et non communiste. Maire de Châtenay-Malabry, Jean Longuet a créé, avec Henri Sellier, les cités-jardins et lancé l’idée d’un Grand Paris, en l’occurrence, à l’époque, le département de la Seine élargi pour former un seul ensemble.
Chers collègues socialistes, puisque vous gérez de nombreux départements et la Ville de Paris, soyez courageux et ne vous contentez pas d’un syndicat d’études ! Et, si le rapport de la mission temporaire évoque la nécessité de réfléchir plus avant – il n’est jamais inutile de réfléchir -, il y a tout de même un moment où il faut décider ! C’est justement le moment, car la région parisienne perd du terrain dans la bataille des capitales européennes et des capitales mondiales. Il serait bon que les responsables politiques soient à la hauteur de leurs grands anciens !
Pour en revenir à Jean Longuet, il ne s’agit que d’une homonymie