Si nous voulons réduire le nombre et le rôle des communes, il faudra alors avoir le courage de l’affirmer clairement ! Si nous souhaitons au contraire conforter le rôle de la commune, ce qui est mon cas, il ne faudra pas se contenter de paroles : il faudra faire en sorte que cela soit possible.
Or on voit bien que les petites communes, qui constituent, je le rappelle, l’immense majorité du territoire – deux tiers des communes comptent moins de cinq cents habitants –, ont de plus en plus de difficultés à faire face à l’alourdissement des tâches, à la raréfaction des financements et au désengagement de l’État.
Nous devrons, mes chers collègues, répondre à ces questions fondamentales. Nous ne pourrons y échapper, car elles sont au cœur de la réforme des collectivités que nous sommes nombreux à appeler de nos vœux.
J’espère sincèrement que nous aurons le courage d’aller au bout de cette indispensable réforme et que la recherche du consensus le plus large possible ne conduira pas la montagne à accoucher d’une souris. Comme l’a souligné Michel Mercier, l’heure n’est certainement pas au « ripolinage » !
Je vous remercie, monsieur le président, de votre mansuétude !