Intervention de Jean-Claude Frécon

Réunion du 29 novembre 2005 à 22h00
Loi de finances pour 2006 — Article 9

Photo de Jean-Claude FréconJean-Claude Frécon :

Excusez-moi ! Les autres organisations que nous avons reçues, ce n'était tout de même pas n'importe qui !

Sachez d'abord que nous n'avons pas reçu la Confédération paysanne. En revanche, nous avons reçu, par exemple, l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, dont l'actuel président a autrefois présidé la FNSEA. Lui aussi était totalement opposé à la proposition du Président de la République.

De même, les autres représentants du monde agricole et rural que nous avons rencontrés - M. le président de la commission des finances peut en témoigner - se sont montrés plus que dubitatifs.

C'est pourquoi notre commission des finances a adopté, à l'unanimité moins une abstention, la position qui vous a été rappelée tout à l'heure.

J'en viens à présent au fond du problème.

Contrairement à ce que certains insinuent, nous ne sommes pas du tout hostiles aux agriculteurs. À cet égard, monsieur Sido, je vous invite à vous montrer un peu plus objectif lorsque vous évoquez nos positions.

Dans mon département, où il y aussi des agriculteurs, j'assumerai ma position, comme M. le président de la commission des finances le fera dans le sien.

Au demeurant, je suis moi-même issu du monde rural ! J'ai connu, comme sans doute plusieurs d'entre nous ici, la vie d'une ferme d'il y a quarante ans, avec sept vaches dans l'étable, la traite à la main, les foins et les moissons à la faux.

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