Je considère que, dans son principe, cet amendement est bon parce que l'on a trop longtemps considéré que l'efficience de la dépense sociale, c'était le niveau de la dépense tout court. Prévoir un certain nombre de critères d'efficacité et de résultats, c'est très important.
Il n'y a pas de fatalité en matière de RMI : depuis six mois, dans mon département, on a constaté une baisse de 3, 2 % du nombre d'allocataires. Désormais, on investit lourdement dans l'insertion économique : 65 % des crédits d'insertion sont consacrés à l'économie. La meilleure insertion, c'est l'économie, étant précisé que l'employabilité des gens ne permet pas de les conduire tous vers un emploi et qu'il faut prendre des mesures d'accompagnement personnalisées.
Enfin, et je rejoins tout à fait Louis de Broissia, il ne faudrait pas qu'avec cet amendement on considère que l'on comble complètement l'écart créé par la disposition actuelle.