J’en viens au financement du RSA.
Le mode de financement retenu – une taxe sur les revenus du patrimoine et de certains placements – ne me paraît pas injuste. Nous sommes en revanche forcés d’admettre qu’elle tombe mal, à l’heure où les épargnants craignent pour le produit de leurs économies. J’ai d’ailleurs cru comprendre que beaucoup, dans la majorité, peinaient à se reconnaître dans cette nouvelle taxe.
Toutefois, la grande impasse sociale de votre texte – son manquement originel ! –, c’est l’exonération des quelques milliers de Français les mieux lotis.