Simple sénatrice, je m’élevais déjà contre le dépôt d’amendements gouvernementaux de dernière minute, quel que soit le ministère concerné. Je m’élève donc également aujourd’hui contre cette pratique en tant que présidente de la commission des affaires sociales.
Certes, je comprends qu’en raison de certains impératifs gouvernementaux des propositions nous parviennent au dernier moment. Néanmoins, il s’agit ici d’un texte important, attendu, compliqué de surcroît, et sur lequel nous ne voulons pas nous tromper.
Le rapporteur a émis un avis de sagesse et la commission le suivra. Mais déposer des amendements de dernière minute en séance publique – j’attire l’attention du Gouvernement sur ce point – n’est pas une pratique très démocratique, car, en l’occurrence, les membres de la commission n’ont eu que quelques minutes pour examiner ces propositions.