Intervention de Jean-François Lamour

Réunion du 19 octobre 2005 à 15h00
Lutte contre le dopage — Article 2

Jean-François Lamour, ministre :

Madame Michaux-Chevry, vous avez entièrement raison, et il appartiendra effectivement à l'Agence d'être très performante dans le domaine de la confidentialité. Cependant, l'Agence, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, ne dispose pas elle-même des moyens d'identifier l'athlète. Le laboratoire dispose lui - on l'a vu, voilà quelques semaines, à l'occasion d'un cas très médiatique - d'un numéro de flacon et envoie ensuite les résultats à la fédération nationale et à l'athlète. Les fuites, à n'en pas douter, ne proviennent pas de ce dernier... Je partage votre inquiétude sur le fait que des informations puissent filtrer avant, d'une part, qu'une contre-expertise - c'est la moindre des choses - ait eu lieu et, d'autre part, que l'athlète ait pu se justifier devant la commission de discipline ad hoc de la fédération nationale.

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